lundi, juin 09, 2008

Mon sceau, il me manque tant !


Et bien voyez-vous le Prix de Diane ce n’est que du bonheur.
C’est un peu comme trouver un vieux disque chez un disquaire, le disque que vous cherchiez désespérément. Que du bonheur.
Donc pour les non-initiés on résume : course hippique avec un pique-nique mondain juste avant, le tout devant le château de Chantilly et ce depuis environ 158 ans.

Ainsi donc nous arrivâmes sur le terrain central, pique-nique en main. Que du rêve à l’intérieur ; vin blanc, vin rouge et autres baguettes de pain. Mais autant avouer que ce n’était qu’un galop d’essai. En effet on se sent bien débutant face à ses voisins de pelouse quand ils sortent la table avec la nappe blanche et le champagne (et son seau). Bref la prochaine on amène le Champomy. Vous dégustez donc votre doux pique-nique aux côtés de la baronne tout en admirant le splendide château de Chantilly, de même à la fin du repas vous sympathisez avec la princesse russe qui est à la nappe d’à côté. D’un point de vue purement esthétique on s’attardera sur les chapeaux féminins.
Mais tout ceci ne serait que purement mondain s’il n’y avait pas les chevaux...
Heureusement à 14h la course démarre et là sans vous en rendre compte vous avez des frissons tout partout en regardant passer une dizaine de chevaux à plein régime avec le Comte à votre gauche qui vient de voir gagner sa jeune pouliche. D’un point de vue totalement honnête j’ai été agréablement surpris par le bonheur que procure une course hippique, d’un côté ces animaux sont tout bonnement superbes et de deux sentir le sol trembler et les gens applaudir au passage des jockey est assez jouissif. Je dois avouer que je n’imaginais pas ceci aussi grisant.
De plus vous êtes forcément assis à côté d’une charmante jeune femme qui vous parle de son conservatoire de violon ou bien qui vous explique que la pouliche qui court s’appelle « check the moon » et que son père s’appelait « star of god » et que son grand père était « little star ». Oh mais bien sûr que oui ! La généalogie des chevaux, il y a vraiment une thèse à faire là-dessus. Leurs noms à la con aussi tiens.


Donc que dire du rendez-vous mondain parisien de ce weekend end ? Que dire quand un train rempli de femmes chapeautées et de messieurs en costume descend sur le quai de la gare du Nord ? Et bien je dis « vivement l’année prochaine ». Oui car c’est bon de se sentir quelqu’un d’exceptionnel le temps d’une après-midi.


Donc toi qui est mon ami et qui veut découvrir ce plaisir, achète toi une cravate ou un chapeau et viens, je t’héberge.

Satyriquement