jeudi, juin 05, 2008

Donne moi ta bourse d'or !

Mes enfants d’ici et d’ailleurs,

Charmante journée qu’ici bas, en effet à moi les joies de la seconde année du Louvre, à moi le moyen âge, à moi la renaissance, à moi la technique de création du vitrail et surtout à moi les civilisations précolombiennes. Et bien sûr à moi les « secondes années ».

Et donc pour fêter ceci je compte aller ce Dimanche au prix de Diane. Oui car il faut s’embourgeoiser, il faut viser haut, il faut de l’élitisme. Donc mon fils mets ta chevalière et ma fille mets ton chapeau et allons pique-niquer avec la baronne de Rothschild et quelques princes de Broglie (je ne vous explique pas comment on prononce hein très cher). Oui car le prix de Diane c’est un peu le comble du glamour, du chic.
Là où le macumba bar dit « ce soir c’est gratuit pour les t-shirt mouillés » et bien le prix de Diane lui dit « entrée gracieusement offerte pour les femmes chapeautées ». Que du rêve. Voilà le smoking du satyre chez le teinturier, nous sommes prêts.

Comme aujourd’hui ce n’est que joie car je me suis pris une mention et que le soleil brille, j’écoute très fort les variations Goldberg. Version de Céline Frisch au clavecin, je suis tombé amoureux de la version et de la claveciniste.
Mais n'oublions pas Beethoven, c'est pour cela que je vous mets un extrait du très saint et très glorieux Magnificat BWV 243 du très saint Bach, le tout dirigé par Monsieur Philippe Herreweghe. Oui rien que ça. Une référence quoi les filles. Et comme on dit dans le pays : monte le son. (et clique avant).


Enfin voilà mes brebis, je vous ferais un compte rendu du grand prix de Diane, je vous dirais si je me suis trouvé une princesse de Broglie à épouser.

Satyriquement, petite photo siennoise de mon auguste main

1 commentaire:

C* a dit…

"Donne moi ton deuxième sac d'or, le premier est un faux!"

J'ai envie de dire champignons et crustacés ohé ohé. Et popo train aussi mais c'est la honte.