lundi, mai 19, 2008

Timmy ! Timmy ?

En ce moment je suis dans une euphorie permanente, un peu du genre « ouais on prend le bus ! » ou bien « oh mais ce mec ressemble à Schubert ». Et c’est ainsi que je pointe du doigt un de mes gros soucis du moment : je vois Schubert un peu partout.
Dès que je vois un bonhomme un peu bedonnant frisé avec des lunettes je l’associe à Schubert. Le problème est de taille. Relativisons tout de même car comme on me l’a dit récemment :
« tu pourrais voir Jean Jaurès un peu partout ».




Donc ce week-end, avec notre tête blonde préférée, j’ai fait (entre autre) Monumenta 2008 par Mr. Serra au Grand Palais.
Bon. Déjà je veux souligner que c’est encore une exposition d’art moderne et que depuis celle du musée de Prague (et ses œuvres d’une puissance révélatrice sans nom qui me rappelaient à chaque secondes de ma vie que nous sommes sujets à une condition humaine insoutenable et que la polymorphisation de notre environnement reste insoutenable) j’essaye d’ouvrir mon mental et ma culture. Je tiens à dire que celle-ci a été aussi plus sérieuse ; pas de vin ni de femmes nues. J’ai même ressenti « un truc ».

Le gars il a planté 5 plaques d’acier, de quelques quinze mètres je dirais, au beau milieu de l’espace de la verrière du grand palais vide. Et c’est en effet Monumenta. Bon au début je n’ai pas réussi à empêcher un « bordel je me suis fait tirer 2 euros » de sortir de ma bouche quand j’ai vu la chose. (4 euros pour vous bande de non-écolier du Louvre). Mais on se balade, on « investit » la performance, on se dit que le bonhomme il a reçu des subventions et que donc on a étudié son truc (vous remarquerez mon critère de jugement fort important : la subvention de l’argent du contribuable) et que forcément il y a quelque chose à comprendre. Il y a même un petit papier à lire avec une interviou du bonhomme. Et bien moi j’ai trouvé l’expérience intéressante dans le sens où on se sent presque oppressé par l’espace qu’on occupe. Je n’en dirai pas plus. L’expérience est intéressante, c’est solennel comme ambiance, j’ai aimé tout de même. Limite on va y retourner pour bien saisir le truc.
Enfin l’exposition s’est quand même conclue par les gravures de Goya juste en face au petit palais. Sublime. Courez-y.



Enfin aujourd’hui j’ai découvert Pollock le chat. Il figure à présent dans mes liens. Ce chat est l’illustration de l’animal « hype ». Campé derrière sa fenêtre sur rue, il vous dit bonjour perché sur un superbe tabouret en bois. C’est un peu le chat de ceux qui n’en ont pas (où qui ne veulent pas torcher la litière). Bref un chat qu’il est bon de lui dire bonjour en passant comme ça dans une rue près de Montparnasse… Puis un chat avec une carte de visite et un blog. hein.

Pour conclure deux choses : attention aux faux Schuberts et oui, l’annonce faite à propos de mon déjeuner de samedi est vraie, détails au téléphone.

Satyriquement

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah mon ami, si la qualité des œuvres artistiques (surtout le théâtre) se mesurait à la quantité de subventions reçues, ça se saurait! (Ce ne serait que logique, mais le monde n'est pas logique.)
Au fait, je sais pas si je t'ai dit, donc je te le dis, j'ai été reçue au stage d'admissibilité de l'ENSATT.
Yay.
J'aimerais bien aller voir cette expo, en vrai quoi, mais bon. Comme nous le savons tous deux, c'est pas demain la veille que je vais venir à Paris.